OPERATION DE SECOURS
Source de Saint-Sauveur
(Calès – Lot)




Communiqué officiel
du Spéléo Secours Français


Dimanche 30 Décembre 2001
Situation à 10 H 00

Dans l’après-midi du 29 décembre, les moyens mis en oeuvre par la Préfecture du Lot pour la suite de l’opération de secours, (acheminement de 4 plongeurs des Bouches du Rhônes par le SDIS 13), ont été stoppés.

Après la découverte du plongeur décédé et n’étant plus dans une situation de secours, la direction des opérations est passée de l’autorité du Préfet à l’autorité du Procureur de la République pour le compte du Ministère de la Justice.

Ce dimanche 30 décembre, la mission pour la remontée du corps de Cédric Darolles, a été confiée à la gendarmerie qui sollicite la compétence de plongeurs civils réquisitionnés.

Informations de la direction nationale du Spéléo Secours Français.


Samedi 29 Décembre 2001

Communiqué AFP

La Fédération Française de Spéléologie et sa commission le Spéléo Secours Français, tiennent à préciser qu’ils n’ont pas été associé à l’opération de spéléo secours à la source de Saint Sauveur dans le Lot.

La préfecture du Lot a informé le représentant de la Fédération Française de Spéléologie dès l’alerte le 28/12 mais elle a également fait savoir qu’elle n’intégrait pas le Spéléo Secours Français dans cette opération.

Pour le Président de la Fédération Française de Spéléologie,
Christian Dodelin président du Spéléo Secours Français.


Samedi 29 Décembre 2001
Situation à 16 H 00

Cédric Darolles a été retrouvé décédé dans le siphon.
L’évacuation sera faite ultérieurement.

La Fédération Française de Spéléologie par l’intermédiaire de sa commission secours (SSF) n’a pas été impliquée dans cette opération de secours. Les plongeurs qui ont participé aux recherches sont intervenus à titre personnel.

Informations de la direction nationale du Spéléo Secours Français.


Samedi 29 Décembre 2001
Situation à 12 H 30

La préfecture du Lot a déclenché le Plan de Secours ce matin à 9 heures, alors que l’alerte a été lancée hier après-midi à 15 h 30. Selon la prefecture du Lot, ce déclenchement a pour but:

  • De pouvoir réquisitionner à titre personnel, et sans passer par le SSF, 7 plongeurs dont certains sont par ailleurs sur les listes SSF.
  • De mettre ces plongeurs à la disposition du CODIS 46 qui en garde seul la maîtrise et l’organisation.

De plus les Conseillers Techniques du SSF ne sont pas intégrés à l’opération.

La prefecture du Lot commet les mêmes erreurs que celles commises pendant le sauvetage des Vitarelles, à savoir refuser l’intervention de moyens importants dès le début de l’opération, écarter le SSF pour laisser les Sapeurs pompiers gérer seuls, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas y arriver.

A 12h15 une reconnaissance a commencé dans laquelle sont engagés certains plongeurs du SSF.

Complément d’information

Sur le projet d’exploration de la plongée :

    Pascal BERNABE devait aider Cédric Darolles, le plongeur recherché, pour une pointe au delà de -100 mètres.

Sur la cavité :

    Confirmation de l’existence d’une cloche confortable (mais sous pression) à environ 500 mètres. Au-delà l’exploration a été menée par l’anglais Rick STANTON jusqu’à -110 mètres.

Informations de la direction nationale du Spéléo Secours Français.


Samedi 29 Décembre 2001
Situation à 10 H 00

Un plongeur n’est pas ressorti d’un siphon

Le 28 décembre 2001, un plongeur membre de la Fédération Française de Spéléologie a entrepris une plongée vers 12 h 30 dans le siphon de Saint-Sauveur.

A 15 h 30 l’un de ses coéquipiers a donné l’alerte auprès du SDIS du Lot en constatant le non retour du plongeur.

Vers 18 heures la Préfecture informe le Président du Comité Départemental de Spéléologie (CDS) de l’opération de sauvetage en cours en précisant que le plan de secours ne serait pas déclenché pour le moment, que les pompiers assuraient l’opération.

Sur place un plongeur de l’équipe entreprend une reconnaissance jusqu’à la profondeur de -70 mètres sans résultat positif.

Vers 20 heures : dans une reconnaissance avec 50 m de fil d’ariane, 4 plongeurs pompiers sur site n’aboutissent pas.

Vers 23 heures,nous apprenons par le président du CDS que le Directeur de Cabinet l’a informé que le plan secours sera peut être déclenché samedi matin.

A l’heure actuelle le SSF n’a pas été contacté et la Préfète du Lot n’a toujours pas déclenché le plan de secours.

Un plongeur non retrouvé dans un siphon est considéré comme vivant ; ce qui nécessite d’engager dès le début de l’opération les moyens opérationnels les mieux adaptés.

Description

Il s’agit d’un siphon débutant par un puits noyé de 80 mètres de profondeur, qui se poursuit par 400 mètres de galerie, suivie d’une grosse trémie qui débouche en remontant sur plusieurs poches d’air.
Les reconnaissances dans ces poches d’air nécessiteront plusieurs équipes de plongeurs travaillant en coordination.

Informations de la direction nationale du Spéléo Secours Français.

 


 

Saint-Sauveur avec des plongeurs

photo SSF

Topographie partielle de Saint Sauveur