Chers ami(e)s sauveteurs,  A l’approche de cette nouvelle année, la Direction Nationale du SSF profite de cette dernière lettre d’information de l’année 2023 pour souhaiter à tous ses sauveteurs et partenaires ses meilleurs vœux de santé et de bonheur pour l’année 2024. La carte de vœux ci-dessous est téléchargeable sous le lien suivant (http://tinyurl.com/yypvrc9a), en divers formats.­
­
­
Agrément 2024 des départements, procédure et calendrier ­La saisie des agréments 2024 est ouverte à l’attention des Conseillers Techniques Départementaux et Adjoints. A l’issue de cette démarche, la liste des SSF agréés pour l’exercice 2024 sera publiée dans le courant du premier semestre 2024.                                                       14 décembre 2023 : ouverture de la saisie en ligne pour les CTDS/A du SSF 07 janvier 2024 : clôture des saisies en ligne Du 08 janvier au 09 février 2024 : vérification des déclarations et prise de contact si besoin par les CTN avec les départements pour échanger sur les situations, difficultés éventuelles, interrogations diverses … 10 & 11 février : réunion CTN pour vérification des agréments 2024, et  validation définitive des agréments Première quinzaine de mars : envoi des documents d’agrément 2024 aux CTDS, aux Préfectures et à la DGSCGC. Plus d’informations sur le FLASH-INFO SSF n°176 du 13 Décembre 2023.­
­
Dons au SSF ­Le Spéléo Secours Français reçoit régulièrement des dons de personnes, spéléologues ou non, convaincues de l’utilité et de l’efficacité de notre structure. La Direction Nationale du SSF tient à remercier ces donateurs qui contribuent fortement au bon fonctionnement de notre commission. Ces soutiens financiers nous permettent de réaliser des travaux de recherche et de développement dans de nombreux domaines (systèmes de communications, essais de nouveaux matériels, etc.). Ces dons nous permettent d’améliorer en permanence l’efficacité des sauvetages en milieu souterrain.. Ces dons peuvent s’effectuer de deux manières : soit en envoyant un chèque à l’ordre du SSF auprès de la FFS (28, rue Delandine ; 69002 Lyon),ou via le site internet du SSF (http://tinyurl.com/2rf5nynx). Le SSF est une commission de la Fédération Française de Spéléologie (FFS) agréée sécurité civile et reconnue d’utilité publique. Si vous faites un don au SSF, la FFS vous enverra un justificatif pour déduction fiscale. Faire un don, c’est également manifester clairement un soutien fort aux valeurs que porte l’engagement des membres du SSF au sein de notre société.­
­
Nouvelles nominations ­Nous avons appris en novembre la nomination de Blandine FONT et de Frédéric BISIACCO respectivement en tant que CTDS et CTDSA du SSF33 (Gironde). Blandine, étant stagiaire sur la formation nationale d’Assistance et secours aux victimes (ASV) qui se tenait dans la Drôme, n’a pas résisté au plaisir d’offrir un apéritif  à l’ensemble des participants pour fêter ce moment. La Direction Nationale du SSF félicite chaleureusement ces deux récipiendaires.­
­
Départs­Sébastien MOLITOR nous a fait récemment part de sa démission de son poste de Conseiller Technique Départemental de la Drôme (SSF26) à compter de 2024. La Direction Nationale du SSF le remercie chaleureusement pour tout le travail qu’il a accompli au sein de sa structure départementale depuis sa nomination en 2012. En s’entourant d’autres sauveteurs motivés, Sébastien a su notamment remonter progressivement à un bon niveau technique son équipe départementale de sauveteurs du SSF26, et également tisser des relations constructives, tant avec les autorités étatiques locales qu’avec les corps constitués.­
­
De nouveaux sauveteurs du SSF récompensés 
Cette fin d’année 2023, ce sont plusieurs sauveteurs du SSF qui ont été récompensés à différents titres sur notre territoire :
  Antoine AIGUEPERSE (CTN, SSF 69 et 38) s’est vu attribuer la médaille de la sécurité intérieure, agrafe sécurité civile – échelon argent par arrêté du 9 octobre 2023.
  Jean-Luc FEYDIT (SSF 65) s’est vu attribuer la médaille de la sécurité intérieure, agrafe sécurité civile – échelon bronze par arrêté du 9 octobre 2023. 
  Samuel PROST (CTN, SSF 25) a été nommé chevalier de l’ordre national du mérite en date du 30 novembre 2023.
 André ROUDAUT (SSF 83) s’est vu remettre par M. Le Préfet du Var en date du 9 décembre 2023 une lettre de félicitations pour actes de courage et de dévouement lors de l’opération de secours du 18 mars 2021 à la Grotte de La Castelette (83).
­
Appel à plusieurs webmasters pour le développement du site web du SSF­Le SSF possède un site web ouvert au public (https://www.speleo-secours.fr/) qu’il souhaiterait rajeunir, développer et maintenir plus régulièrement à jour. Pour cela, nous sommes à la recherche de webmasters bénévoles capables de travailler en équipe. Si vous êtes intéressé(e)s, merci de contacter le secrétariat du SSF à secretariat@speleo-secours-francais.com De même, le SSF recherche une ou plusieurs bonnes volontés disposant de compétence en PAO et prêtes à donner un peu de leur temps et savoirs faire pour quelques conceptions graphiques spécifiques sur l’année (Roll-Up, carte de vœux, mises en page, et autres besoins particuliers…). La, aussi, ne pas hésiter à se faire connaître auprès du secrétariat.­
­
Stages nationaux passés de fin 2023­Cette fin d’année a vu le regroupement de trois stages nationaux (Equipier/Chef d’Equipe, Gestion de sauvetage et Désobstruction) sur les Hautes-Pyrénées (65), tandis que deux autres stages nationaux (Transmission et Assistance aux victimes (ASV)) avaient lieu en parallèle à Vassieux en Vercors dans la Drôme (26).­
­ Le stage équipier et chef d’équipe, qui s’est déroulé du 28 octobre au 5 novembre 2023 sur la commune de Montsérié, a rassemblé vingt-quatre stagiaires et huit cadres. Une équipe de France 3 Occitanie nous a suivi lors de notre seconde journée technique aux carrières de Belbèze avec un reportage à la clef (http://tinyurl.com/y9zjjxu6).­ ­
   Un barnum interdépartemental a eu lieu en fin de stage. Il a rassemblé quatre-vingt sauveteurs SSF, appuyés des services de l’Adrasec65 (pour la communication de surface). Cinquante-cinq sauveteurs ont été engagés sous terre pour une évacuation complexe, alternant progression en civière et accompagnement victime en zones étroites sur la cavité…­
Le stage Gestion de sauvetage (du 02/11 au 05/11/2023, Hautes-Pyrénées) a réuni quatre cadres et vingt-six stagiaires. Bien que ce stage se déroule exclusivement en salle, les enseignements alternaient temps de transmission de connaissances et temps consacrés aux exercices et simulations, en solo ou en équipe avec suivi des opérations et mise à jour des différents documents. Les temps de partage avec les cadres ou entre stagiaires ont également permis des échanges très enrichissants.­
Le stage désobstruction (du 01/11 au 05/11/2023, Hautes-Pyrénées) a accueilli quatre cadres, et six stagiaires. Après une journée consacrée aux apports purement théoriques, ce sont trois jours de manipulation sous terre qui ont permis aux stagiaires d’appréhender la complexité des opérations de désobstruction souterraine à l’explosif.
Le stage Assistance aux victimes (ASV) (du 29/10 au 03/11/2023, Drôme) comprenait vingt stagiaires encadrés par huit cadres. Après une présentation complète du matériel utilisé et de son conditionnement, des séances spécifiques de cours et travaux pratiques ont eu lieu sur les procédures d’immobilisation des membres. Deux médecins urgentistes participaient également à ces simulations pour éclairer les stagiaires sur les bons gestes à adopter en fonction de la traumatologie.Sur des cas concrets en situation (cavités souterraines), les stagiaires se sont également entraînés à effectuer les approches de victime,  à stabiliser l’état de la victime en mettant notamment en place divers moyens de lutte contre l’hypothermie, avant d’éventuellement la déplacer vers un point chaud pour effectuer un bilan lésionnel complet.­
­  Le stage Transmission (du 28/10 au 31/10/2023, Drôme) comprenait six cadres et douze stagiaires pour se perfectionner sur tous les moyens de communication utilisés par  le SSF lors des opérations de secours souterrain. Lors de ce stage, une présentation de transmission vidéo par le réseau filaire installé a été réalisée par Olivier Lanet (SSF Nat) et le SSF01. Ce stage a permis également de tester les transmissions avec des antennes Starlink (achetées avec le fond Didelot du SSF). L’utilisation de telles antennes permet notamment d’avoir un accès internet au PCA ou au PC.­ ­
­
Stages nationaux 2024­Concernant les formations nationales organisées par le SSF, le conseil technique du SSF tient à rappeler que le SSF n’est pas une école d’enseignement fédérale et n’a donc pas vocation à former la totalité des spéléologues fédérés. Les stages nationaux du SSF sont destinés à former les seuls sauveteurs SSF opérationnels, donc déjà inscrits et validés sur une liste secours départementale, liste établie sous la responsabilité des CTDS.
Toute inscription à un stage national d’un sauveteur fédéré restera donc conditionnée à une validation formelle par le ou les CTDS du département concerné. Stage Équipier/Chef d’Équipe national
Dates : du 26/10/24 au 03/11/24 – Lieu : Francheville, Côte d’or
Contact : Sylvain BOUTONNET – Téléphone : 06 30 58 01 16

Stage Conseiller Technique
Dates : du 26/10/24 au 03/11/24 – Lieu Francheville, Côte d’orContact : Loïc GUILLON – Téléphone : 06 27 30 50 05 Stage Plongée
Dates : du 08/05/24 au 12/05/24 – Lieu : en principe en Ardèche Contact : Cédric LACHARMOISE  – Téléphone : 06 63 41 05 72 Stage Transmission
Dates : du 31/10/24 au 03/11/24 – Lieu :  à définirContact : Antoine AIGUEPERSE – Téléphone : 06 82 27 19 96 – 06 66 44 08 17 Stage Assistance aux victimes (ASV)
Dates : du 29/10/2024 au 03/11/2024 – Lieu : en principe en ArdècheContact : Samuel PROST – Téléphone : 06 87 06 63 40 Stage International
Dates : 29/06/24 au 06/07/24 – Lieu : à définirContact : Bernard TOURTE – Téléphone : 06 08 75 95 29­
­
­
Résumé succinct des interventions secours­11 octobre 2023 – Puits, Lieu-dit Maillol (Gourdon – 46)En fin d’après-midi, deux hommes d’une quarantaine d’années se retrouvent coincés dans un puits à 15 mètres de profondeur. Un des deux hommes est cordiste professionnel et effectuait un entraînement dans ce puits qui mesurait 30 mètres de profondeur au total. L’alerte est donnée et une dizaine de pompiers de Gourdon interviennent vers 17h47. Le Grimp46 est également sollicité. Les deux victimes sont ressorties par les sapeurs-pompiers deux heures plus tard. Les deux hommes sont légèrement intoxiqués, et sont tous deux emmenés à l’hôpital. A aucun moment, le SSF46 n’a été averti de ce secours.  16 octobre 2023 – Anciennes champignonnières (Fleury-sur-Orne – 14)Suite à l’explosion d’une bombe aérosol à l’entrée d’une ancienne carrière au-dessus de l’Orne, un dégagement important de fumée est observé. Les secours sont alertés, et trente et un sapeurs-pompiers sont dépêchés dans cette grotte, inquiets pour deux jeunes censés se trouver sur place. Après deux heures de recherche, l’alerte est levée « suite à des recoupements avec la police ». 22 octobre 2023 – Grotte de la Résurrection (La Faurie – 05) Lors d’une séance de spéléologie encadrée par une professionnelle, un homme de 76 ans  fait un malaise vers midi à proximité de la sortie. Pour le secourir, cinq sapeurs-pompiers des Hautes-Alpes, dont un pompier spécialisé milieu périlleux interviennent. Le CTDS du SSF05, alerté également, se rend également sur place, mais à son arrivée sur site la victime est déjà ressortie de la cavité. 1er novembre 2023 – Gouffre du petit Saint Cassien (Nans-les-pins – 83)Deux personnes novices et non fédérées, ayant réalisé des sorties découvertes au sein d’un club de spéléologie, décident de se lancer dans l’exploration de ce gouffre en autonomie. Ils atteignent la côte -159 m. Lors de la remontée, l’un des protagonistes montre des signes de fatigue. Son coéquipier remonte et donne l’alerte. L’alerte est reçue par le SDIS83 et relayée au CTDS du SSF83. Pendant ce temps, la personne en difficulté poursuit sa progression par ses propres moyens jusqu’à la sortie. Le personnel ISS83 arrive sur site pendant la sortie de la personne en difficulté. 25 novembre 2023 – Tanne des Vents – Vers Luisants (Dingy Saint Clair – 74) A 21h30, le CTA CODIS essaie de joindre le CTDS mais ne cherche pas à joindre les CTDSA, ni le numéro vert du SSF. Le CTDS rappelle donc le SDIS à 21h35. L’information d’alerte transmise par le SDIS concerne un groupe de spéléologues dont on serait sans nouvelles dans une cavité du massif du Parmelan. A 22h30, la recherche d’informations par l’équipe des CTDS74 permet de préciser la cavité et l’effectif du groupe (un spéléologue expérimenté et six débutants dans la traversée Tanne des vents). A 22h52, quinze sauveteurs du SSF74 sont disponibles et trois équipes de recherche sont programmées. Ces effectifs ne sont finalement pas déclenchés du fait de la sortie du groupe à 23h10. Ce retard de sortie est la conséquence d’une perte de temps répartie de manière homogène sur tout le parcours dû à l’inexpérience de la plupart des participants (une douzaine d’heures pour faire la traversée, annoncée en 5 heures).­
­
­
Résumé succinct d’auto-secours et autres opérations­8 juillet 2023 – Goule de Foussoubie (Labastide-de-Virac – 07) Lors des essais de ventilation de cette cavité où le CO2 est toujours très présent, deux spéléologues expérimentées s’engagent dans la cavité alors que la température extérieure approche les 30°C. L’une d’entre elles est équipée d’une combinaison néoprène intégrale en 5 mm. Pendant la descente des puits, les deux spéléologues ressentent très vite un coup de chaud, puis décident de se mettre à l’eau dans la rivière. Les deux sautent et celle équipée en combinaison intégrale est immédiatement saisie par le froid, avec souffle coupé et une pression forte sur la cage thoracique. Elle fait des mouvements désordonnés, mais ne coule pas grâce à une bouée. A partir de là, elle décide de continuer, pensant que la suite de la progression va lui permettre de se réchauffer. La visite se poursuit, mais chaque nouvelle entrée dans l’eau lui procure une impression désagréable d’oppression thoracique, mais cela finit par cesser en nageant. Elles décident enfin de rebrousser chemin, mais très vite, dès le premier puits, elle ne se réchauffe pas malgré ses gestes vigoureux. Au départ d’un puits, elle constate au bout de deux brassées, que sa poignée n’est pas accrochée à sa grande longe. Elle commence à suspecter que le froid exerce une action sur sa vigilance. Suspectant une hypoglycémie, elle a un mal fou à avaler une seule bouchée de sa barre de céréales et présente des nausées. Elle n’a plus de forces et commence à avoir des pertes d’équilibre entre les puits. A la sortie du dernier puits, elle est devenue si faible qu’elle ne parvient pas à appuyer sur la gâchette de sa poignée pour la retirer et prendre la main courante qui suit. Elle reprend ses esprits sur la plateforme qui domine la goule, où ses copains lui enlèvent quincaille et combinaison néoprène, pour la rhabiller de sec. Il fait au moins 35 °C mais elle continue à avoir très froid malgré les rhovyls des copains. Suite à cette aventure, après discussion avec deux médecins, il semblerait qu’elle est été victime d’une « hydrocution a minima ». Un autre médecin pense lui à une hypothermie. Dans tous les cas, il aurait fallu qu’elle s’arrête et se réchauffe après la première immersion. Ce qu’elle croyait être une hypoglycémie était en fait une chute de tension potentiellement dangereuse, voire létale. 1er août 2023 – Rivière souterraine des Peillots (Cazavet – 09)  Une spéléologue expérimentée se trouve sur la margelle d’un petit puits / ressaut au-dessus de la rivière qui cascade joliment avec des mini-gours pour atterrir dans un gour de plus grande dimension. Elle remet son descendeur sur son baudrier, et installe la corde grosse et humide en position normale dans le descendeur. Elle est à mi-puits quand, tout à coup, elle se retrouve vautrée sur le dos dans le gour d’en bas, tenant toujours la corde dans la main droite, le descendeur restant suspendu à mi-puits. Ses copains l’interpellent d’en haut pour savoir comment elle va. Au bilan, l’infortunée est tombée d’environ 2,50 m de haut sur le dos, a tapé sa tête (le casque), le dos et peut être le cou sur la lèvre intérieure du gour mais elle ne sent rien, et n’a mal nulle part. Elle continue donc la progression vers l’aval et la corde du P30 qui se trouve une vingtaine de mètres plus loin. Elle raconte rapidement sa mésaventure à un collègue sans lui donner de détails. Celui-ci lui propose de remonter immédiatement, vu qu’elle est trempée. Elle remonte le puits assez lentement et réalise qu’elle fait de gros efforts de concentration aux passages des fractios. Elle termine sa remontée, et se retrouve dans une grande salle d’où partent plusieurs galeries et cherche le passage pour accéder au puits de sortie. Elle cherche partout, fouine, et s’estime perdue (c’est la première fois en 51 ans de spéléo). Cependant, elle saisit que ses copains vont bien sortir par le P30 et donc passeront par là. Elle tente de retrouver mentalement le parcours depuis le puits d’entrée mais elle a un vrai blanc. A aucun moment, elle ne fait le lien avec le coup sur la tête et l’ébranlement dû à sa chute, et attends patiemment ses copains. Ceux-ci la retrouvent, et ils remontent de concert mais lentement en ce qui la concerne. Elle se sent vraiment fatiguée, anormalement fatiguée compte-tenu de la sortie au demeurant assez modeste, avec une vague douleur dans le dos et à la nuque seulement. Le lendemain, dès le réveil, elle a mal au dos, à la tête, au cou, aux bras. Elle a l’impression qu’on lui a roulé dessus. Entre temps, les techniciens du camp ont réfléchi à sa chute et pensent qu’elle a bel et bien dû encliquer son mousqueton “Freno” dans un pli de sa combinaison et non pas dans le mousqueton de son baudrier. La combinaison est suffisamment solide pour ne pas s’être déchirée au moment de la chute. Bilan médical à l’hôpital de Saint-Girons : après scanner, rien de cassé mais présence d’une commotion cérébrale. 2 novembre 2023 – grotte des Cavottes (Montrond le Château – 25)Lors de la progression d’un groupe sur la tyrolienne en place, suite à une mauvaise analyse de situation, un des encadrants envoie sur la tyrolienne un adolescent (12 ans) alors qu’un moniteur (BE spéléo) remonte sur celle-ci. Il se produit une collision violente genoux contre dos. Le jeune garçon n’a rien et continue sa progression vers la sortie. Le moniteur victime de la collision doit se faire aider par deux autres spéléologues présents sur la sortie pour sortir. Il sera diagnostiqué deux côtes fêlées ( K6/K7) au niveau des vertèbres.  16 décembre 2023 – Traversée Vieux Lion-Chandelier (Puivert – 11)Lors de cette traversée et suite au niveau d’eau important, un groupe de spéléologues (huit spéléologues, dont quatre débutants) fait demi-tour après 4h30 de progression. Après avoir remonté une corde dans le cheminement du retour, une spéléologue expérimentée de 58 ans s’engage dans l’étroiture qu’elle pensait être celle de l’aller (la corde de progression sur le cheminement a été remontée par erreur, et ne mène qu’à ce passage étroit). Derrière cette étroiture, elle chute de 12 m dans un puits et se rattrape grâce à une jambe coincée dans une fracture à 5 m du sol. A l’envers et sur le dos, elle arrive à se relever et attends accrochée à la paroi. Un co-équipier vient rapidement la récupérer avec une corde de secours de 19 m qui arrive juste en bas. La victime ne présente que quelques contusions. Comme la verticale démarre juste à la sortie de l’étroiture, la miraculée récupère son sac à terre et continue la progression sans s’arrêter … tant que ses muscles sont chauds. Elle ressortira de la cavité 1h30 plus tard sans problème particulier.­Lien pour déclarer un auto-secours
­
­
Informations d’accidentologie au niveau mondial­4-8 octobre 2023 – Phantom Springs Cave, Toyahvale (Texas – États-Unis)Un spéléo-plongeur américain extrêmement connu, Brett Hemphil, part plonger avec d’autres membres d’une palanquée, mais est séparé de ce groupe le mercredi matin vers 11h à une profondeur de 170 m, dernier endroit où il est vu. Il ne ressort pas de cette plongée, et il faudra attendre quatre jours pour que de nombreux plongeurs spécialisés puissent retrouver son corps et le ramener à la surface.  12-28 novembre 2023 –Tunnel routier en construction (Himalaya, Etat de l’Uttarakhand – Inde)Un effondrement, provoqué par un glissement de terrain, se produit le 12 novembre dans un tunnel de 4,5 kilomètres en cours de construction. Ce tunnel fait partie du projet d’autoroute Char Dham, qui vise à améliorer la connectivité avec quatre sites hindous ainsi qu’avec les régions frontalières de la Chine. La section effondrée est située à environ 200 mètres de l’entrée du tunnel, et bloque quarante et un ouvriers à l’intérieur. Un mince conduit métallique permet de leur acheminer de l’air, de la nourriture et de l’eau. Le 21 novembre, une caméra endoscopique est utilisée pour communiquer avec eux. Grace à un mini-tunnelier, les sauveteurs essayent d’enfoncer à l’horizontale un tuyau d’acier suffisamment large pour que ces hommes puissent être extirpés du tunnel, à travers 57 mètres de terre et de roche. Toutefois, la tête de forage rencontre des poutrelles métalliques ensevelies et est déclaré inutilisable. C’est donc des équipes de trois personnes qui se relaient pour creuser et insérer les dernières parties du tube d’acier juste assez large pour laisser passer un homme et permettre l’évacuation des ouvriers. En cours de progression, les sauveteurs découpent également un enchevêtrement de barres métalliques qui faisait obstacle à leur progression. Le 28 novembre, tous les ouvriers retrouvent l’air libre, sains et saufs. En parallèle, un autre forage vertical avait aussi été entamé depuis le sommet de la colline boisée surplombant le tunnel, opération d’excavation complexe dans une zone qui avait déjà subi l’effondrement. 27 novembre 2023 – Gouffre de Realenc (Alzira, Valence – Espagne)Un spéléologue de 37 ans chute sur corde alors qu’il progressait dans ce gouffre. Il reste pendu dans son harnais, et reste inconscient. L’alerte est donnée à 10h15, et un groupe de sauvetage en hauteur (GERA) équipée d’un hélicoptère V-990 avec un médecin, ainsi qu’une unité GREIM de la Garde Civile. Les sauveteurs de la GERA accèdent rapidement à la zone où se trouve le blessé, qui reprend conscience, puis l’extraient de ce gouffre. Il est ensuite héliporté vers l’hôpital de valence pour médicalisation.­
­