Communiqué officiel du Spéléo Secours Français
Suivi des opérations sur le site de Labastide de Virac (07
)

Les messages de soutien

Photos
Vidéo des innondations du 31/10/2010
Topo Puits de Ronze  
Lien vers l’article du secours à la Dragonnière de Gaud (07)

Lire les comptes-rendus 2010  –  Mois en coursNovembre Décembre

Dimanche 31 octobre 2010

Dimanche 31 octobre a été un très mauvais jour. La pluie ne s’est pas arrêtée de tomber. Le niveau d’eau dans la vigne est très important, les ravinements endommagent les terrains, nous devons nous résigner à ouvrir une brèche dans le barrage qui canalise l’eau en dehors de la cavité.

Rapidement plusieurs centaines de litres envahissent l’entrée qui est rapidement noyée. Un « vortex » se crée à l’emplacement de la bouche d’accès. La gueule avale des mètres cubes d’eau pendant plusieurs heures, nous sommes inquiets pour le matériel laissé dans la cavité mais sans aucune possibilité d’intervenir, nous subissons.

Les spéléos, nombreux ce dimanche, ont assisté impuissants à ce spectacle. Le camp est presque abandonné et tous se retrouvent à la salle polyvalente communale. Un moment de convivialité s’instaure entre tous, chacun commente à sa façon cet épisode climatique.

Pendant ce temps, à la mémoire d’Eric et en accord avec son épouse Evelyne et son fils Arthur, Monsieur le Maire et sa compagne déposent des fleurs blanches en ce jour saint sur le site de l’accident.

Lundi, si les conditions le permettent, une équipe descendra dans la cavité pour inspecter et changer le matériel. Les plus grandes précautions devront être prises lors de cette descente.

Dimanche 31 octobre 2010 – 10 heures 00

Vendredi soir, vues les prévisions météos, il a été décidé de faire entrer une équipe pour travailler de nuit. De 22h00 à environ 4h00, les artificiers ont repris le boyau dans le haut du P20. Après le déblaiement d’un précédent tir puis une autre volée et sa désobstruction, les sauveteurs du SSF ont aperçu le profil de la galerie. En fait, il s’agit d’un laminoir très boueux d’une dimension de 30 cm de haut par 50 de large. Ce passage n’est pas très engageant mais la plus grosse partie du courant d’air passe par cette lucarne. Nous avons donc décidé d’alterner les désobstructions entre le chantier du bas et celui-ci. De cette façon, nous laissons le gaz se dissiper dans la partie basse.
Une fois sa mission terminée, l’équipe a pu prendre un repos mérité.

Samedi matin, une nouvelle équipe descend. Elle doit déblayer le dernier tir du fond. Après 1h30 de purge au burineur, elle peut apercevoir la continuation. Le méandre est étroit, une concrétion est au milieu du passage et il y a de l’écho. Un nouveau tir est effectué, il devrait permettre de travailler dans de meilleures conditions et de forer une zone qui devrait donner accès à la suite.

Pendant ce temps, en surface les conditions climatiques se dégradent. A 10h00, l’ordre est donné de faire remonter tout le monde. En effet, la pluie de plus en plus violente envahit la vigne. Trente minutes plus tard, tous les spéléos sont à l’extérieur de la cavité. Suite aux informations données par Monsieur Marron, nous savons que la zone peut se transformer en un torrent qui se perd dans la cavité. Nous le sollicitons pour que le cours d’eau soit détourné, si possible. Une bute de terre est dressée sur l’accès à la cavité. Elle fait office de barrage et dévie l’eau dans le champ plus loin en passant sous la route. L’entrée et le matériel sont sauvegardés mais si l’intensité des flots ne diminue pas, nous devrons laisser envahir la cavité pour protéger les terrains du propriétaire.

Les travaux dans la cavité ont donc été rapides mais le temps n’a pas été perdu. Plusieurs réunions sur l’organisation de l’opération ont eu lieu. Après de longues discussions, iI a donc été décidé de poursuivre les travaux pendant tous les jours qui viennent et ce jusqu’à mi-novembre. Ensuite, si l’objectif n’est pas encore atteint et si les conditions le permettent, nous n’engagerons des équipes que les week-ends.

Un nouveau planning sera mis en place à partir de dimanche 31 octobre. L’organisation est quelque peu modifiée. Les Ardéchois restent toujours les responsables de l’opération mais pour les soulager de leurs efforts depuis bientôt un mois, une coordination est faite par les CTN du SSF.

Dans l’immédiat, les volontaires pour les jours de la semaine prochaine doivent se faire connaitre auprès de leur CTDS. Celui-ci devra ensuite contacter JF Perret au 06.12.83.48.24 pour l’organisation du planning. Ensuite, il y aura un numéro dédié au PC et les inscriptions seront gérées par le PC.

Les besoins en personnel sont multiples. Chaque équipe doit être constituée : par un CT ou une personne habilitée à gérer un secours et un gestionnaire.
Sous terre, l’équipe doit toujours être composée d’un chef d’équipe, un CPT, et deux équipiers. Suivant le nombre, deux équipes peuvent travailler alternativement chaque jour. Une troisième équipe de deux personnes peut aussi être constituée pour les missions de logistique (ventilation, téléphone…). Ce qui donne un effectif sur le site d’une douzaine de personnes par jour + le coordinateur du SSF.

Samedi, dans la liste des départements présents, en plus de ceux déjà cités hier, il faut rajouter le Rhône et la Loire.

Samedi 30 octobre 2010 – 08 heures 00

Vendredi, les travaux se sont poursuivis sur le site du Puits de Ronze. La première équipe à descendre a été directement au fond de la cavité. Une fois l’analyse de gaz effectuée et le déblaiement réalisé, la désobstruction a pu reprendre. Une nouvelle fois, les gaz ont obligé la suspension des travaux. En attendant, les équipes remontent de quelques mètres et cherchent dans de nouveaux passages.

Pendant ce moment, une des équipes a découvert à la base du P20, un petit réseau et un nouveau puits de 7 mètres. Hélas, rapidement explorée cette verticale n’a pas livré de continuation évidente.

Au rythme de l’évacuation des gaz, les équipes se succèdent au chantier du fond. La perte de temps est évidente mais chacun cherche une solution ou une idée pour continuer. Malgré tout mètre par mètre, on avance.

Lors de la phase de secours, une cavité a été repérée dans les falaises, quelques dizaines de mètres au dessus de la Dragonnière de Gaud. Cette cavité « DRA 1.0 ou L1 » est à 80 mètres au dessus de l’Ardèche et 70 mètres au dessus de l’entrée de la Dragonnière. Déjà inspectée, plusieurs personnes pensaient qu’elle devait à nouveau être visitée. Vendredi 29 octobre, une équipe se charge de refaire la visite. Après une demi-heure de marche, la cavité est à nouveau parcourue. Un passage est désobstrué et après un passage bas remontant, la suite découverte. De nouveau, les gaz ont obligé les premiers de l’équipe à sortir. Le taux de CO 2 est trop élevé, il faut faire marche arrière. Par contre, nouveau signe, la cavité souffle. Une hypothèse est mise en avant : les gaz poussés dans le puits de Ronze ne sortiraient-ils pas par cet orifice ? Samedi, une nouvelle équipe aura comme mission d’aller contrôler ce taux de gaz et en fonction des valeurs, une corrélation pourra peut-être être faite entre le puits de Ronze et la grotte L1. Si les taux de gaz le permettent, l’exploration pourra alors continuer.

Vendredi à 10h00, une réunion a eu lieu en Mairie de Labastide de Virac en présence de Monsieur le Procureur de la République de Privas, Monsieur le Maire de Labastide de Virac, la Gendarmerie Nationale, et les spécialistes du SSF. A l’issue de cette réunion, le point presse s’est tenu devant l’entrée de la cavité. Plusieurs médias de la presse écrite et télévisuelle ont été accueillis et plusieurs interlocuteurs ont pu répondre à leurs questions.

Les spéléos qui ont œuvré sur le site vendredi sont des départements suivant : Ardèche, Aveyron, Gers, Lozère, Hautes-Pyrénées, Vaucluse.

Vendredi 29 octobre 2010 – 08 heures 00

Jeudi 28 octobre 2010, les équipes avaient comme mission de poursuivre l’ouverture du petit méandre commencé il y a deux jours dans le puits de 20 mètres. L’élargissement est effectué sur 5 mètres maintenant. Parallèlement tous les passages sont à nouveaux vérifiés pour ne négliger aucune continuation possible. Une escalade a été effectuée dans le puits de 13 mètres. Elle est remontée sur plus de 23 mètres mais la roche se pince et le passage n’est plus possible. Le fond intrigue toujours, après une mesure de gaz négative, une équipe de 4 spéléos est descendue au point bas du puits terminal. Après avoir fouillé les moindres recoins, plusieurs passages présentent un intérêt, notamment un derrière lequel le vide est présent. Un méandre peu incliné semble partir. Il est décidé de donner la priorité à ce nouveau chantier qui semble plus intéressant, tout au moins dans l’immédiat. Le câble d’alimentation électrique est descendu ainsi que la ligne téléphonique. Une équipe d’artificiers a procédé à une série de tirs dans ce passage à la profondeur de –125 mètres.

Le changement climatique à l’extérieur a des influences sur le comportement de la ventilation dans la cavité. Malgré les milliers de mètres cubes injectés dans le gouffre, le gaz est remonté dans le puits final. Aussitôt alertés par le détecteur de gaz, les désobstructeurs sont remontés quelques dizaines de mètres plus hauts. Ce phénomène d’inversion des courants d’air en fonction des conditions climatiques extérieures est bien connu des spéléos. La cavité vit au rythme de la météo.

Mais cela une répercussion immédiate, l’arrêt des travaux, tant que la puissance des ventilateurs n’arrive pas à contrecarrer cette inversion. Nous allons donc dès vendredi matin encore augmenter la puissance des ventilateurs.

Ce jour, les équipes du Puits de Ronze ont également reçu une visite de courtoisie de la part de Monsieur Jean Rampon, Sous-préfet de Largentière. Cette visite est un nouveau signe d’encouragement à toutes les personnes qui œuvrent sur l’opération.

Les équipes qui ont travaillé sur le site aujourd’hui viennent des départements suivants : Aveyron, Alpes-Maritimes, Gers, Hautes-Pyrénées, Lozère, Vaucluse, Gard et Ardèche soit au total 22 personnes.

Vendredi 29 octobre 2010, un point presse sera organisé par le SSF en présence de Monsieur Le Procureur de la République à 10h30 au Puits de Ronze à Labastide de Virac.

Nous devons ajouter à la liste de nos remerciements :

  • Le restaurant COCO à Vagnas pour la fourniture des repas.

Jeudi 28 octobre 2010 – 08 heures 00

Mercredi 27 octobre a été une journée difficile pour les équipes travaillant au Puits de Ronze. En effet, la zone où la suite a été repérée est très étroite et nécessite beaucoup de travail de la part des artificiers. Plusieurs équipes se sont relayées mais la tâche est ardue. Mètre par mètre, au fil des heures, la roche est rognée. Hélas, nous ne pouvons toujours pas voir ce qu’il y a au bout de ce passage étroit. Une nouvelle série de tirs sera nécessaire. L’air de la ventilation forcée s’engouffre dans ce passage ; c’est bon signe, mais combien de mètres sont encore à élargir ? Chaque spéléo se pose la question, mais tous sont persuadés que rapidement nous allons trouver du volume qui permettra une avancée significative.

Pour améliorer la ventilation au fond de la cavité, un ventilateur a été descendu au bas des premiers puits. Il a été placé dans une zone où la section de la galerie est cylindrique et assez petite. Son rôle est de propulser plus loin le souffle d’air frais venant de l’extérieur.

En prévision d’un travail long et difficile, les moyens de forage des trous de mine vont évoluer à partir de jeudi. Une équipe a installé un câble électrique en 220 volts jusqu’au chantier terminal. Les équipes auront ainsi beaucoup plus d’autonomies et cela évitera l’incessant va-et-vient avec la surface pour renouveler les batteries des perforateurs.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas, cette journée a été laborieuse malgré toute la volonté et l’énergie déployées par les équipes des départements du Gers, de l’Aveyron, des Hautes-Alpes, de l’Ariège, des Hautes-Pyrénées, des Alpes-Maritimes et bien entendu des Ardéchois. L’avancée n’a pas été significative mais la persévérance payera surement demain.

Mercredi 27 octobre 2010 – 08 heures 00

Mardi, les équipes ont repris leur mission à partir du sommet du puits de 22 mètres.

L’exploration du fond de ce dernier a été compliquée par la persistance de la présence de CO2 et a nécessité l’emploi d’un matériel adapté. Aucune suite n’a été repérée à ce niveau, le fond est colmaté et seule l’eau arrive a s’infiltrer. En remontant le puits, une lucarne a été découverte par laquelle sort le courant d’air ce qui est une indication intéressante pour une perspective de continuation et permet de retrouver des taux corrects de gaz dans cette zone.

Cette bonne information, remontée du fond à la surface par le téléphone, a donné lieu à l’engagement d’une nouvelle équipe d’artificiers. Leur mission a consisté à ouvrir l’entrée de cette petite galerie. Pendant plusieurs heures, les tirs d’explosif se sont succédés jusqu’en fin d’après midi et ont permis de progresser de plus de deux mètres. Le conduit continue, moins étroit mais toujours impénétrable, avant de sembler s’ouvrir sur une nouvelle verticale. L’objectif de mercredi est ainsi tout désigné.

Les dernières équipes à pénétrer sous terre de la journée ont eu en charge de nettoyer certains passages dans la partie basse de la cavité pour améliorer le confort de progression.

Lors de cette journée, une autre action très minutieuse et importante a été organisée. Une équipe a effectué les relevés topographiques des nouveaux réseaux de la cavité. D’après ces derniers calculs, la cote de -120 mètres vient d’être atteinte.

En fin d’après-midi, Monsieur Raffin, Procureur de la République de Privas, accompagné de Monsieur Marron, Maire de LaBastide de Virac et du Capitaine Stressel, commandant de la compagnie de la Gendarmerie Nationale de Largentière, nous ont honorés de leur visite. Une présentation de la gestion de l’opération, du site, des moyens et des personnes a été faite. Un exposé sur l’état d’avancement des travaux et des conditions de travail également. Monsieur le Procureur a remercié l’ensemble des participants pour leur implication et leur détermination et nous a renouvelé son soutien. Monsieur le Maire a également remercié toute l’assemblée et a annoncé sa confiance en la réussite de l’opération.

Mardi 26 octobre 2010 – 08 heures 00

La journée de lundi a été consacrée à l’élargissement des accès des petits puits découverts dimanche en début de soirée. Une fois améliorés, ces passages ont permis de mieux visionner le vide suivant d’une trentaine de mètres de hauteur. Ensuite, les artificiers du Spéléo Secours Français ont commencé l’ouverture de la tête de puits. En fin d’après midi, le puits était équipé d’une corde et la première descente a été effectuée.

En réalité, la verticale se divise en deux. Un premier jet de 17 mètres qui bute sur un rétrécissement obstrué en partie par des blocs. Une fois déblayé, le passage livre le second jet qui mesure dans les 22 mètres. La topographie des lieux,nous le confirmera, mais la hauteur de la verticale est sans doute proche des quarante mètres. La côte de –120 mètres semble donc atteinte.

Chaque jour, nous rapproche du niveau aquatique mais il reste encore plusieurs dizaines de mètres à parcourir.

Côté technique, les moyens de ventilation de la cavité ont été encore renforcés. Un puissant ventilateur débitant 22 000 m3/heure est posé sur l’entrée de la cavité, ce qui permet d’améliorer encore un peu plus le confort des équipes de désobstruction du Spéléo Secours Français. La sécurité du chantier est renforcée grâce à la disponibilité de moyens de ventilation et d’alimentation électrique de remplacement en cas de panne.

Les efforts des spéléos pour cette journée du 25 octobre ont encore été récompensés. Les équipes étaient composées, outre des spéléos Ardéchois, de spéléos des Hautes-Alpes, de l’Aveyron, du Jura, de la Drôme…

Grâce au soutien de tous : spéléos, anciens spéléos, donateurs financiers, donateurs matériel, l’opération avance.
Nous devons remercier particulièrement :

  • Les équipes d’ERDF de Joyeuse et son responsable Monsieur Xavier Tourre.
  • Intermarché Vallon- Pont- d’Arc et son propriétaire Monsieur Ortiz
  • La société de location de matériel LOXAM à Pierrelatte
  • L’entreprise de TP de Monsieur Guy Charmasson de La Bastide de Virac
  • La commune de La Bastide de Virac et son Maire Monsieur Jacques Marron

Lundi 25 octobre 2010 – 08 heures 00

Samedi 23 octobre 2010 – Reprise des travaux de désobstruction sur le puits de Ronze

Depuis l’arrêt des opérations de sauvetage, les équipes du Spéléo Secours Français n’ont eu de cesse de poursuivre un important travail de fond afin d’obtenir toutes les autorisations nécessaires à la reprise des travaux au puits de Ronze situé sur la commune de la Bastide de Virac et susceptible de rapprocher les équipes de secours d’Eric Establie.

Ainsi, ce samedi 23 octobre a marqué le départ de l’action de solidarité décidée par la communauté spéléologique et organisée conjointement par la FFS, le SSF et le Comité Départemental de Spéléologie de l’Ardèche sous la direction de sa commission secours.
Durant ce week-end, ce sont donc près de trente spéléos qui se sont relayés sur place, non seulement pour poursuivre la désobstruction terminale de cette cavité mais aussi celle de plusieurs passages intermédiaires encore trop étroits. Un puissant système de ventilation et une liaison téléphonique ont aussi été installés afin de parfaire la sécurité des équipes intervenantes.

Grâce à ces équipements et aux moyens déployés, les dernières personnes sorties du gouffre en fin de soirée ce dimanche ont pu annoncer des perspectives prometteuses. En effet, suite à l’agrandissement du boyau final, un petit puits de 5 mètres a été descendu, suivi d’un court méandre et d’une escalade de 4 mètres. Ensuite, deux puits, un de 7 mètres et un de 8 mètres, ont également pu être explorés. L’équipe de pointe s’est alors arrêtée au sommet d’un nouveau puits estimé à une trentaine de mètres. Le départ de cette verticale, pour l’instant trop étroit, ne leur a cependant pas permis son franchissement immédiat.

Les tous premiers résultats de ce week-end sont très prometteurs. Ils vont dorénavant se poursuivre dans un constant souci d’amélioration et d’optimisation des techniques mises en œuvre.

Aujourd’hui, c’est une nouvelle équipe qui a pris le relais sur le site afin de poursuivre la désobstruction de ce gouffre. La motivation est là, bien présente et tous les intervenants qu’ils soient comme ce week-end de l’Ardèche, du Gard, de la Drôme, des Alpes-Maritimes ou d’ailleurs sont tous très fiers du travail effectué et des résultats obtenus.

La tâche sera cependant encore très difficile avant de pouvoir espérer atteindre le niveau aquatique où se trouve Eric et cela les sauveteurs le savent bien. Des sauveteurs qui savent aussi pouvoir compter sur l’ensemble de la commune de la Bastide de Virac et de son Maire, qui leur apportent un soutien de très grande valeur, ainsi que sur tous ceux qui ont répondu depuis vendredi soir, techniciens ou donateurs, à l’appel à solidarité.

{vsig}sauveteurs/donsericestablie/photos{/vsig}